Utiliser un drone de classe C0 ne nécessite aucune formation.
Cependant, une formation et un examen (QCM) en ligne et gratuits sont disponibles pour les sous-catégories A1 et A3. Vous obtiendrez une attestation de réussite A1/A3 à l’issue. Cette formation basique et gratuite marquera votre entrée dans le parcours européens du télépilote.
Avant chaque vol, vous devrez notamment prendre connaissance des éventuelles restrictions de l’espace aérien dans lequel vous souhaitez faire évoluer votre drone. Vous pourrez alors être dans l’obligation de reporter ou d’annuler votre vol afin de respecter ces restrictions.
L’information aéronautique permet d’obtenir des informations précises relative à votre zone de vol aux dates et horaires prévues.
L’information aéronautique est fournie, en France, par le Service de l’Information Aéronautique (SIA), elle comprend d’une part des informations à caractère permanent (publication d’information aéronautique – AIP) et d’autre part des informations à caractère urgent ou temporaire (NOTAM et SUPpléments à l’AIP).
Le site Geoportail doit être visité avant d’entreprendre tout vol d’aéronef sans équipage à bord : https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-uas-categorie-ouverte-et-aeromodelisme
Cette carte illustre approximativement les restrictions mais ne prend pas en compte les horaires d’activation des zones ni n’intègre les zones temporaires interdites, dangereuses ou règlementées.
AIP signifie Publication d’Information Aéronautique (Aeronautical Information Publication en anglais).
Ces documents d’informations sont consultables sur le site du SIA. Le SIA propose un Visualisateur AIP qui offre la possibilité de consulter l’AIP (l’information aéronautique) sur une carte interactive.
Les Suppléments d’AIP sont des pages spéciales de l’AIP où sont publiées des modifications temporaires de l’information contenue dans l’AIP.
Les modifications temporaires de longue durée (trois mois ou plus) de l’AIP et les informations de courte durée qui contiennent un long texte et/ou des éléments graphiques seront publiées sous la forme de suppléments d’AIP.
En règle générale, la publication d’un SUP AIP déclenche la création d’un NOTAM, appelé NOTAM trigger ou NOTAM déclencheur en français.
Un NOTAM, de l'anglais "Notice To Air Men" (avis aux navigateurs aériens), est un message publié par le contrôle de la navigation aérienne dans le but d'informer les pilotes d'évolutions sur les infrastructures. Vous pourrez notamment savoir si une zone interdite de survol est active ou non, ou si une activité particulière se produit à proximité de votre zone d'évolution.
Sofia Briefing est le site officiel pour consulter les NOTAM. Sofia Briefing est accessible sans création de compte.
Pour trouver les NOTAM correspondants à votre mission (zone et dates), cliquez sur le bouton “préparation” de la page d’accueil. En dessous du formulaire, des liens sont présents, cliquez sur “Autres options” de la rubrique NOTAM. Cliquez ensuite sur “Zone (PIB Area)” (PIB signifie Pre-flight Information Bulletin). Puis cliquez sur le lien “Cylindre”.
Un nouveau formulaire s’affiche sur lequel vous devrez définir une zone. En saisissant la longitude et la latitude du centre de la zone ainsi que son rayon, vous obtiendrez la liste des NOTAM impactants cette zone.
Pour être capable de lire et comprendre les NOTAM, il faut consulter le guide Comment lire un NOTAM ?.
En consultant les NOTAM vous serait informé de la publication des SUP AIP.
L’espace aérien, même à basse hauteur, est utilisé par de nombreux aéronefs. Pour éviter les collisions, il est primordial de respecter les hauteurs maximales autorisées de vol. Selon les distances par rapports aux aérodromes et aux hélistations, il peut être autorisé de voler jusqu’à 120 m de hauteur.
Cette hauteur peut-être réduite, veillez à bien vous informer avant d’entreprendre un vol.
Pour connaitre la hauteur maximale de vol, la lecture de l’information aéronautique est un préalable indispensable avant d’entreprendre un vol.
Les drones ne sont qu'un maillon parmi les autres maillons que sont les utilisateurs du ciel. En utilisant un drone vous entrez dans un espace aérien en proximité des autres usagers : d’autres drones civils, des drones militaires, des hélicoptères et avions habités civils - privés ou commerciaux, des aéronefs militaire de toutes sortes.
"La solidité d'une chaine est jugée à son maillon le plus faible"
Afin de ne pas mettre en danger la sécurité des autres usagers du ciel, les utilisateurs de drones doivent connaitre et apprendre à respecter les règles de l'aire. En simplifiant : priorité à droite, priorité à l’aéronef le plus bas, priorité à l'aéronef le moins manœuvrant.
Un pilote à bord d'un aéronef est incapable de repérer les drones, notamment du fait de leurs petites tailles.
La priorité doit donc être toujours laissée aux aéronefs habités, pour éviter tout risque de collision.
L’amélioration de la qualité et de la sécurité des opérations de drones repose très fortement sur l’implication des télépilotes, des exploitants et des fabricants à la suite des accidents ou incidents ayant un impact sur la sécurité.
Tout évènement lié à la sécurité doit être remonté à la DGAC.
Le guide évènements de sécurité en UAS, notification et traitement des évènements vous informera sur les risques liés à l’usage des drones et les évènements de sécurité que vous devez obligatoirement signaler.
Il s’agit :
Un formulaire CRESUS de compte-rendu d’évènement doit être adressé à dsac-autorisations-drones-bf@aviation-civile.gouv.fr et à la direction interrégionale de la sécurité de l’aviation civile (DSAC IR) à laquelle l’exploitant est rattaché (info disponible sur le compte AlphaTango de l’exploitant). Pour obtenir les coordonnées des DSAC IR, consulter le site de la DGAC rubrique “Contacts drones DSAC IR”.